L’arrivée dans les Alpes françaises de loups d’origine italienne a brutalement fait évoluer le pastoralisme en lui imposant des pratiques largement oubliées.
Après presque vingt ans d’utilisation, elles n’ont toujours pas fait leurs preuves.
Non seulement ces nouvelles pratiques remettent en cause l’estive, période indispensable de ressourcement pour les hommes comme pour les bêtes, mais elles ne sont ni opérationnelles ni totalement efficaces si on se réfère au taux de prédation en constante augmentation.
Surtout, elles ternissent sérieusement la bonne image du pastoralisme auprès des autres usagers de la montagne : les chiens de protection sont source de conflit et le regroupement nocturne des troupeaux provoque dégradation et pollution.
Un comble pour une activité soucieuse du bon entretien des alpages.
Deux « politiques » en contradiction :
- la politique environnementale et sa protection intégrale du loup,
- la politique agro-environnementale qui légalise le rôle du pastoralisme.